Cela fait deux semaines que les commerces décrétés non essentiels ont dû fermer une nouvelle fois leurs portes. Et qu’il est donc aussi difficile d’aménager son intérieur, par exemple.
D’où l’idée de Comeos qui souhaiterait qu’on laisse les commerçants, petits et grands, recevoir leur clientèle sur rendez-vous et moyennant des conditions strictes. «Il faudrait rendre cela possible pour les achats qui nécessitent de voir la marchandise et de discuter avec un vendeur. Je pense principalement aux gros aménagements d’intérieur, comme les cuisines à commander sur plan ou les salons», expose Dominique Michel, ne souhaitant pas «ouvrir la boîte de Pandore».
Il précise: «Il ne serait pas question de vendre des pantalons et on procéderait par tranches horaires précises durant lesquelles les clients se retrouveraient seuls en magasin avec un vendeur.»
Reste que, comme le rappelle l’épidémiologiste Yves Coppieters, les choses peuvent être parfaitement organisées dans les magasins, mais « c’est pour s’y rendre et repartir que c’est particulièrement sensible d’un point de vue épidémique ».
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